Convention avec Seaska : "De la connaissance à la reconnaissance"
Béatrice MOLLE
«Je voudrais saluer le 40e anniversaire de Seaska, 40 ans de militantisme parfois difficile.
C'était un combat militant pour la langue et la reconnaissance pédagogique. Saluer ces pionniers qui au départ étaient considérés comme un peu «fous». «Nous sommes passés de la connaissance à la reconnaissance». Ainsi s'est exprimé Max Brisson président de l'Office Public de la Langue Basque ( OPLB) lors de la signature de la convention pour les trois années à venir, entre le Ministère de l'Education Nationale, Seaska et l'OPLB.
Signature officielle qui a eu lieu au siège du Conseil général à Bayonne pour une convention «qui apporte une pérennité au projet de Seaska et la reconnaissance du modèle pédagogique de la fédération des Ikastola»selon les différents protagonistes.
La convention a été signée en présence d'Eric Morvan, Sous-préfet de Bayonne, Philippe Carrière, Inspecteur d'académie des PA, William Marois, Recteur de l'académie de Bordeaux et Paxkal Indo Président de Seaska qui déclarait : «Nous avons manifesté, dénoncé, mais nous savons remercier quand cela marche. L'OPLB a rempli son rôle de médiateur. Depuis 40 ans, nous avons prouvé que le plurilinguisme a sa place.»
Pour le recteur William Marois, «l'histoire de cette signature de convention est l'aboutissement d'un processus avec des dates clés : 1969, création de Seaska, 1994 les contrats d'association avec l'Etat, étape majeure voulue par François Bayrou, alors ministre de l'Education. 2004, signature de la convention et création de l'OPLB. Enfin, 2009 avec l'implication forte et personnelle du Ministre de l'Education Xavier Darcos». Tous ont souligné le travail de Jean-Claude Iriart directeur de l'OPLB, à l'époque des négociations entre les différents partenaires.